C'est une histoire, comme il y en a tant. Comme c'est la mienne, j'aimerais vous en parler.

Le singe avait raison

On raconte beaucoup de choses, beaucoup d'histoires, depuis toujours. Les plus lucides diront qu'elles ont toutes été racontées.
Alors pourquoi s'éreinter à en écrire de nouvelles ? Sans doute pour s'en délivrer, histoire de gesticuler un peu avant d'aller gaiement dans le trou.
Parce que, oui, on en vit de belles choses, même des laides dans des endroits moches. Parfois on les croise, parfois elles nous traversent.
Alors, on a besoin de faire quelque chose avec. Pourquoi pas monter sur scène et les faire vivre à ceux qui n'étaient pas là ?

Moi, j'ai eu envie de vous parler d'un Singe qui adorait les karaokés, les cigarettes Vogue, le parfum bon marché et les santiags. Un Singe que j'avais oublié et dont je me rappellerai toujours. C'est une histoire qui sent bon le cubi et le studio minable mais qui a dit que la Princesse et le Prince avaient besoin de plus pour s'aimer mieux ? Venez, je vous expliquerai que j'ai croisé ce Singe et qu'il m'a fait beaucoup rire, que je l'ai peut-être fait un peu pleurer.

C'est une histoire, comme il y en a tant. Comme c'est la mienne, j'aimerais vous en parler.
Vous verrez, si pour certains elle semble s'achever mal, d'autres vous diront qu'elle se termine bien.

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Une pièce de Charles Hosten